Immobilier ancien: on achète son logement de plus en plus tard en Ile-de-France, constatent les notaires

L’évolution du pouvoir d’achat en termes immobilier engendré par la diminution des taux et la stabilisation des prix incite un élan sur les marchés immobiliers de la part de tous les publics. L’attrait pour l’ancien ne se dément pas, probablement par défaut d’une offre plutôt élevée dans le neuf. Pour votre achat d’immobilier ancien, vous pouvez voir le site, un professionnel vous guidera

L’âge moyen d’un acquéreur de logement ancien

On achète son logement de plus en plus tard en Ile-de-France, à l’âge de 38 ou 39 ans en moyenne, sur un marché de l’immobilier ancien qui rassemble avec ses volumes de ventes des années fastes, d’après les notaires. En 10 ans, de 2005 à 2015, l’âge moyens d’un acheteur de résidence ancien a amplifié, passant de 36 à 38 ans pour un appartement et de 38 à 39 ans pour une maison, en Ile-de-France.

Les moins de 30 ans sont moins abondants dans la capitale, sans surprise, compte tenu du niveau des prix. Ils figurent un quart des acheteurs en grande couronne où les prix sont plus rationnels. Ils n’achètent plus que 14 % des appartements anciens cédés dans la capitale l'an dernier contre 17 % en 2005; et 19 % en petite couronne contre 25 % dix ans plus tôt. Les sexagénaires sont présents partout : 11 % à 15 % à Paris, 8 % à 11 % en petite couronne et 9 % à 12 % en petite couronne et 9 % à 12 % en grande couronne. Plus on s’éloigne de la capitale, plus les jeunes sont nombreux à acheter sur le marché bien que leur proportion régresse depuis 10 ans. Contrairement aux sexagénaires dont la part a clairement augmenté et représente 15 % des acquéreurs à Paris

Pour quelle raison ? Ce mouvement d’ensemble tient sans doute aux évolutions démographiques et au vieillissement de la population ainsi qu’aux contraintes économiques - prix immobiliers et marché du travail - qui pénalisent spécifiquement les plus jeunes

Quant au marché de l’immobilier ancien dans son ensemble, il se porte particulièrement bien en ce début d’année 2016. De novembre à janvier, 35.940 logements anciens ont été cédés dans la région, des transactions en élévation de 29% sur un an - et même +30% pour les appartements, contre +25% pour les résidences.

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